Le marché de l’immobilier bordelais, après des années d’euphorie immobilière, connaît depuis plusieurs mois une mauvaise passe. (imkiz) Victime de son niveau des prix élevés et de la hausse des taux d’intérêt, le marché immobilier bordelais est en recul marqué à l’instar de ce l’on retrouve à Paris ou à Lyon. 

En effet, Bordeaux connaît un phénomène notable : une baisse des prix immobiliers. Cette évolution dans le marché immobilier bordelais suscite un intérêt croissant, non seulement parmi les investisseurs, mais aussi parmi les résidents locaux et les futurs acheteurs. En un an, c’est une baisse de plus de 4% qui a été enregistrée sur l'ensemble de la ville de Bordeaux. Combinée à l’inflation et à la hausse des taux, cette situation qui n’est pas prête de prendre un nouveau tournant, les Bordelais étudient différentes options pour y faire face.  

OU EN EST LE MARCHE BORDELAIS EN DECEMBRE 2023 ? (hosman)

Dans un contexte de marché compliqué, caractérisé par la hausse des taux d’emprunt et par la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, le marché immobilier Bordelais s’est tourné vers une tendance des prix au m2 plutôt à la baisse. Cette situation positionne les vendeurs et les acheteurs dans des situations inconfortables. Les uns craignent de céder leur bien à un prix cassé et les autres ont peur de ne pas parvenir à obtenir leur crédit.  Cette baisse des prix au m2 à Bordeaux n’est cependant pas étonnante. Bordeaux a connu pendant près de 10 ans une forte croissance de ses prix au mètre carré atteignant des sommets. Face à ces prix très élevés, les ventes se sont ralenties :  les acheteurs préféraient investir à des prix au m2 moins importants. Cet événement a provoqué un relâchement de la tension immobilière à Bordeaux et donc un ralentissement graduel de l’augmentation des prix.    Malgré un indicateur de tension immobilière relativement élevé, la réalité du terrain, montre un marché ralentit avec une nette baisse de la demande. Malgré tout, la tension reste élevée et de nombreux acheteurs à Bordeaux se tournent aujourd’hui vers une belle alternative à savoir la périphérie bordelaise. À tel point que les villes voisines sont victimes de cette trop forte demande d’acheteurs à Bordeaux. Certaines communes comme Pessac, Mérignac, Bègles et Talence attirent beaucoup de jeunes familles à la recherche de calme tout en ayant cette proximité avec un pôle économique dynamique.   D’autres familles regardent à s’éloigner même de la métropole et partent plus vers des villes rurales à 30 voire 40 minutes de Bordeaux avec la proximité des axes routiers pour trouver le bien qu’ils souhaitent acquérir avec un budget qui aujourd’hui est devenu inférieur à celui qu’ils espéraient.   On remarque également que les vendeurs s’impatientent et qu’ils sont davantage prêts à faire un effort sur le prix alors qu’ils ne l’étaient pas au début de la mise en vente de leur bien et peuvent céder aux propositions des acquéreurs surtout quand ces derniers payent comptant.   

 A QUOI DOIT-ON S’ATTENDRE POUR 2024 ? (se loger)   

Il est permis de penser qu’en 2024, le recul du prix de l’immobilier devrait non seulement se poursuivre mais aussi s’accélérer, avec une moyenne de - 4 %. Quant aux transactions immobilières, leur volume devrait continuer de diminuer jusqu’à se limiter à 800 000 ventes d'ici à septembre 2024. D’autre part, le fait que les marges bancaires soient en train de se reconstituer devrait avoir pour conséquence d’assouplir les conditions d'octroi d’un crédit bancaire. Enfin, la demande devrait rester contrainte et limitée aux secundo-accédants. En conséquence de quoi, le volume de biens proposés à la vente devrait continuer d’augmenter. Contrairement aux effectifs des logements à louer…